Le 21 janvier, la Municipalité a accueilli les membres de l’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD) à l’occasion de leur assemblée générale.
La cérémonie officielle a également réuni des membres du comité du jumelage gonfrevillais et des membres de la diaspora sahraouie en France. L’AARASD n’a pas choisi la Ville de Gonfreville l’Orcher par hasard pour y tenir son assemblée générale annuelle.
« Cette assemblée qui réunit des personnalités engagées, avocats, juristes et de nombreux militants français et sahraouis, nous permet de fructueux échanges et la construction pour l’année 2023 de projets d’action à même de développer en France le poids politique du Front Polisario et du peuple sahraoui. Nous sommes honorés et ravis de tenir notre réunion dans une ville jumelée depuis 1993, avec une daïra sahraouie dans les camps de réfugiés de Tindouf. »
Régine Villemont, présidente de l’AARASD
Alban Bruneau a renouvelé l’engagement de la Municipalité pour la cause sahraouie, engagement qui a démarré sous le mandat de Marcel Le Mignot.
« C’est un grand plaisir pour nous de vous accueillir, vous qui êtes la principale organisation de soutien aux revendications sahraouies. C’est la continuité de 30 années d’engagement. Et j’associe bien évidemment notre comité de jumelage qui s’engage depuis toutes ces années et qui célèbre également cette année ses 30 ans d’existence. J’espère que nous pourrons à nouveau accueillir les enfants des campements cet été. Je pense également aux projets que vous portez à J’Réfia, l’action humanitaire, l’apprentissage du Français, le matériel scolaire, pédagogique, informatique, électrique… Les conditions de vie dans le désert sont en effet particulièrement éprouvantes. Et c’est pourquoi la seule et unique manière de mettre fin à cette situation d’exil est politique. Elle passe par l’organisation d’un référendum d’auto-détermination, comme le prévoient les résolutions de l’ONU. (…)
Si j’avais un souhait en ce début d’année ce serait que nous puissions nous retrouver un jour à J’Réfia, non pas dans le campement en exil, mais dans la vraie daïra de J’Réfia sur le territoire sahraoui libéré. »
Alban Bruneau, maire
En attendant, une délégation composée d’élus municipaux et de membres du comité de jumelage se rendra dans le camp de J’Réfia à l’automne.
©Photos : Alicia ROSE