Forte hausse des prix : les communes doivent pouvoir compter sur des mesures d’urgences

Le mot inflation écrit à la craie sur un tableau noir

Publié le 11/05/22

En cette période de forte inflation durable, les communes sont, comme les foyers, soumises à une forte pression sur leurs dépenses alors que leurs recettes stagnent.

Les tarifs de l’énergie, du carburant, des denrées alimentaires pour la restauration scolaire, des matières premières pour les travaux, le prix du papier… s’envolent, mettant en difficulté le bon fonctionnement des services publics et les investissements attendus pour les équipements communaux au service de tous, et l’entretien des espaces publics.

Car le budget communal doit absorber ces hausses de tarifs alors que ses recettes stagnent.

Face à cette situation, certaines communes se résignent à augmenter leurs tarifs pour répercuter sur les usagers l’augmentation des prix, d’autres renoncent à des investissements ou à des services publics. À Gonfreville l’Orcher, la Municipalité se refuse de s’engager dans ces voies : les habitants qui subissent déjà dans leur quotidien l’inflation ne doivent pas en plus supporter les conséquences de cette inflation sur leur commune.

Nous en appelons donc à l’État qui se doit de prendre des mesures d’urgence pour accompagner les communes.

Au Sénat, une proposition de loi vient d’être déposée à l’initiative de la sénatrice communiste Céline Brulin pour proposer que l’État indexe sur l’inflation ses dotations financières attribuées aux communes. Ainsi, les recettes perçues de l’État augmenteraient au même rythme que la hausse des prix. C’est une proposition de bon sens et de justice.

Cette proposition de loi propose également une réforme du calcul de la principale dotation de l’État aux communes, la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF). Une réforme nécessaire puisque malgré un Produit Intérieur Brut (principal indicateur de richesse) qui augmente chaque année dans notre pays, la DGF baisse pour de nombreuses communes. À Gonfreville l’Orcher, elle a même atteint le niveau « O » depuis plusieurs années. Ainsi ce n’est plus l’État qui contribue aux dépenses des services publics des Gonfrevillais mais les Gonfrevillais qui financent les services de l’État à travers leur budget communal !

La Municipalité soutient cette proposition de loi.

Proposition de Loi
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