Construit il y a une quinzaine d’années, le réseau gonfrevillais ne répond plus aux standards actuels. Il doit s’y conformer pour attirer les opérateurs de fibre optique.
Un chantier important, entrepris sous l’égide de la communauté urbaine (qui exerce la compétence), vise à mettre à niveau ce réseau haut débit. Les travaux de transport ont démarré il y a un an.
Une nouvelle phase vient de débuter, cette fois directement chez les particuliers. Concrètement, il s’agit de « démonter un boîtier, qui est remplacé par un autre modèle plus petit, lequel n’a plus besoin d’être branché sur l’électricité », précise Didier Pascottini, directeur des systèmes d’information de la Ville. Les premières migrations ont été effectuées.
L’ensemble des foyers gonfrevillais sont concernés par ces travaux qui, selon le calendrier prévisionnel, doivent s’achever l’été prochain.
Le déploiement de la fibre optique modifie également le paysage urbain. Les vingt-six armoires de rue blanches sont vouées à disparaître. Elles seront remplacées par onze points de mutualisation (verts) permettant la connexion entre les abonnés et les opérateurs. Ceux-ci donneront « un signal de meilleure qualité », expliquent les techniciens d’Axione qui effectuent les travaux. Fonctionnant sans électricité,“il ne devrait plus y avoir de coupures intempestives, ce qui arrivait régulièrement l’été en cas de fortes chaleurs”. Coût des travaux : 2 millions d’euros.
L’Alert box recyclée
La mise à niveau du réseau haut débit ne permet plus d’utiliser le dispositif d’alerte, appelé Alert box. Les boitiers sont récupérés par les techniciens lors de leur passage dans les foyers gonfrevillais pour être revalorisés en recyclage. Le dispositif d’alerte par téléphone (Cedralis) est lui toujours opérationnel.