Publié le 26/11/21
Le 25 novembre a été déclaré Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La Ville de Gonfreville l’Orcher s’est mobilisée avec la Ville d’Harfleur en organisant plusieurs actions communes.
Tout au long de la journée, divers temps de sensibilisation ont été menés. Lors de la distribution des chèques d’accompagnement personnalisé aux habitants bénéficiaires, les agents du CCAS ont distribué de la documentation sur les dispositifs locaux d’aide aux victimes. Plusieurs boulangeries partenaires ont diffusé des sacs à pain de la campagne contre les violences faites aux femmes, financés par la collectivité. D’un côté le violentomètre (outils de mesure des violences) et de l’autre une liste de contacts d’urgence. Au pôle d’insertion Fodeno, un atelier a permis d’échanger sans tabou sur cette thématique en informant sur les différentes structures et partenaires pouvant conseiller les bénéficiaires.
L’après-midi, une table-ronde a réuni des professionnels de la santé, du social, de la justice et du droit, à la Forge à Harfleur. Les échanges ont permis de découvrir le fonctionnement du réseau VIF (Violences Intra familiales), de mieux connaître les dispositifs de protection à disposition du Tribunal judiciaire du Havre (ordonnance de protection, téléphone grave danger, bracelet anti-rapprochement), mais aussi d’apprendre l’ouverture début octobre d’une nouvelle unité du Groupe Hospitalier du Havre dédiée au suivi des femmes vulnérables.
Après la table-ronde, s’est tenue la première du spectacle de Trop de silence en corps par la Compagnie Le temps qui sèche. La nouvelle création de Jérôme Boyer, comédien et directeur artistique, aborde le sujet difficile des violences familiales et conjugales. Un travail issu d’un long travail de récolte de témoignages. Seule en scène, la comédienne et danseuse Lillah Vial danse ses douleurs et ses blessures, dans un décor d’appartement glacial, au rythme de tictacs assourdissants… D’une durée de 52 minutes, le spectacle co-construit comme un documentaire n’a laissé personne indifférent.
La journée s’est terminée par l’inauguration de la fresque « Les roses n’effacent pas les bleus » sur la façade du local des jeunes du quartier Teltow. Celle-ci a été réalisée cet été par quelques jeunes gonfrevillais via le service Jeunesse de la Ville avec l’aide de l’artiste havraise Malte.
En début de soirée, l’église Saint-Erkonwald s’est habillée d’orange, la couleur choisie pour cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, symbolisant un avenir meilleur, sans violence.
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©Photos : Stéphanie POUTEAU-DEBRIS et Théo THOMAS