Le vote du budget 2024 devait avoir lieu lors de la séance du conseil municipal du 18 décembre. Les élus municipaux ont été contraints de repousser la délibération.
Malgré des mois d’un travail acharné, mené par les élus et les services, l’équilibre du budget prévisionnel 2024 n’a pas été trouvé. Une première !
« C’est de plus en plus compliqué de parvenir à l’équilibre obligatoire du budget prévisionnel annuel, entre des dépenses sous trop forte pression à la hausse, et des recettes devenues très insuffisantes. »
Comme tout le monde, la commune subit des crises successives diverses (sanitaire, sociale, énergétique, économique, inflationniste…), et subit « l’inaction des gouvernements successifs pour les gérer. » Quant aux recettes, la réalité n’est pas non plus réjouissante : « Suppression un à un de nos leviers fiscaux, baisse des dotations, contribution forcée pour résorber le déficit de l’Etat, cadeaux fiscaux aux grandes entreprises sur leur taxe foncière notamment… et, pour 2024, grande première dont on se serait bien passé, l’agglomération s’y met aussi, en gelant la Dotation de Solidarité Communautaire. »
Intervention du maire - Report du vote du budget 2024« Priver les collectivités locales de leurs marges de manœuvre apparait comme un non-sens dangereux pour la vie publique toute entière comme pour l’acceptation de l’intérêt général. Donc, on continue à se battre, à se mobiliser. »
Une motion adoptée : « Communes maltraitées, démocratie en danger »
Les élus ont unanimement adopté une motion pour dénoncer la maltraitance que subissent les communes depuis plusieurs années par les Gouvernements successifs, en « les privant notamment de ressources financières indispensables à leur bon fonctionnement. »
Le conseil municipal demande notamment au Président de la République et à son Gouvernement :
– de répondre favorablement aux revendications portées par l’Association des Maires de France
– de rétablir le versement de la Dotation Générale de fonctionnement
– de supprimer la contribution financière imposer aux communes pour contribuer à résorbe le déficit de l’Etat.