Commémoration de la victoire contre le nazisme

Trois collégiennes gonfrevillaises ont accompagné le maire lors du dépôt de gerbes au Monument aux Morts.

La victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie et de la fin de la Guerre mondiale en Europe ont été commémorés ce lundi 8 mai.

Après un passage par le cimetière de Gournay-en-Caux où reposent deux soldats britanniques, le cortège s’est rendu au Monument aux Morts du centre ville.

Accompagnés par la batterie fanfare de Gonfreville l’Orcher/Montivilliers, les élus gonfrevillais ainsi que des membres du comité des fêtes et d’associations d’anciens combattants y ont marqué un moment de recueillement.

Trois collégiennes gonfrevillaises, de retour d’un voyage de mémoire dans les camps de concentration de Buchenwald et Docha en Allemagne, ont participé à la cérémonie et accompagné le maire lors du dépôt de gerbes.

Dans son discours, Alban Bruneau n’a pu s’empêcher de faire le parallèle entre la crise de 1929 et celle que le pays traverse actuellement.

« Aujourd’hui, plus de 90 ans après le début de cette crise économique, les similitudes sont nombreuses. Beaucoup de signaux sont au rouge sur le plan économique avec l’explosion des prix des denrées alimentaires, du carburant, de l’énergie. La colère est à son comble face à un pouvoir technocratique totalement sourd aux revendications populaires, qui impose des réformes en utilisant la force. Et comme dans les années 30, c’est l’extrême-droite qui tire les marrons du feu. Une extrême-droite qui désigne toujours des boucs-émissaires : les migrants, les Français d’origine étrangère, les Musulmans, coupables de tous les maux. »

Le maire a tenu à souligner que cette journée du 8 mai, qui marque la capitulation de l’Allemagne nazie, est aussi une journée qui célèbre la paix retrouvée. Et a placé cette commémoration sous le signe du refus.

« Refus du capitalisme financier qui, non content de s’enrichir sur le dos des travailleurs, leur fait payer les conséquences des crises qu’il engendre. Refus de l’austérité budgétaire qui fait de l’État un complice de la Finance en ne redistribuant pas les richesses produites. Refus de la militarisation à outrance qui alimente les logiques de guerre et nous prépare des lendemains qui déchantent. Refus enfin de l’extrême-droite, cette bête immonde qui se nourrit de toutes les injustices. En ce 8 mai, rappelons-nous que la haine et le repli sur soi n’amènent que le fanatisme et la guerre. C’est pourquoi nous nous attacherons toujours à faire de notre commune une ville de paix, une ville de tolérance, une ville ouverte au monde. »

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